Les SDF et la mendicité… Hypocrisie au nom de la liberté pour 85% d’entre eux.
Ils deviennent alcooliques, drogués ou souffrent de problèmes psychiatriques, parfois ils cumulent les trois. Les accidents de la vie (divorce, perte d’un être cher, d’un emploi…), la solitude bref les vicissitudes et les aléas de l’existence peuvent faire dévier n’importe lequel d’entre nous du chemin initialement tout à fait ordinaire.
Combien de morts ou d’amputés vous faut-il pour réagir et vous rendre compte que, une partie de ces personnes, elles doivent être encadrées et placées dans une structure adaptée?
Prenons le problème à bras le corps et trouvons des solutions pour le résoudre. Nous avons besoin de lois – qui n’existent pas à l’heure actuelle – elles sont indispensables pour concrétiser ces solutions. Nous ne pouvons pas dire que nous aidons ces personnes en les laissant dépérir dans nos rues sans leur proposer une vraie structure d’accueil, des soins, un suivi… Nous nous cachons hypocritement derrière les mots : nous n’intervenons pas au nom de « la liberté »! Or, même pour l’œil le moins averti, il est évident que ces personnes fragilisées ne disposent plus de leur libre arbitre et qu’ils ne sont plus en mesure d’apprécier ce qui est bien ou mal pour eux. Malheureusement, non seulement cela ne leur est d’aucun secours mais, en termes d’image de marque, cela nuit au développement économique, culturel, touristique et commercial de la Ville.
Il doit y avoir une obligation de suivi et de soin : la liberté des uns s’arrêtent ou commence celle des autres
Attention: Tous les SDF ne sont pas dans ce cas spécifique et il ne faut pas généraliser, il est possible pour certains de rebondir et de retrouver une vie normale.
La propreté : le Commerce Liégeois ASBL est pour le respect et l’application des règlements communaux et pour l’illustrer deux exemples :
- a) les devantures ainsi que les trottoirs doivent régulièrement être nettoyés
- b) les poubelles ainsi que containers doivent être rentrés. Juste en remarque : les containers posent des problèmes aux commerçants parce qu’ils ne disposent généralement pas d’endroit approprié en termes de place mais aussi en termes d’hygiène.
Terrasses, enseignes, prescriptions urbanistiques, occupation de la voie publique… : il est plus qu’évident que les réglementations en ces matières n’ont pas toujours été appliquées par les commerçants par manque de communication et d’information sur ces sujets. Les instances politiques ont tacitement admis la situation pendant des années.
Après une longue période de latence, ledit règlement revient à l’ordre du jour. Les commerçants établis sur la place depuis longtemps ne comprennent pas ce changement d’attitude (et son corollaire de soucis) et les commerçants les plus récemment établis – qui sont encore à la recherche ou pérennisation de leur clientèle et dont les revenus encore très bas – se retrouvent confrontés à des soucis majeurs qui n’étaient pas prévisibles.
Les autorités compétentes doivent accorder du temps aux commerçants afin qu’ils puissent se mettre en ordre, proposer les services d’architectes et autres… pour permettre une mise en conformité rapide, sans frais mais nous venons d’apprendre par la presse que les services compétents vont négocier avec chaque commerçant pour lui permettre de se mettre en conformité avec la législation en vigueur, espérons que cela soit suivi d’action et d’un vrai soutien.
La ville a besoin des commerçants, les commerçants ont besoin de la ville…
La ville, ses habitants, les touristes et les commerçants vont faire face à une multitude de complications dues aux travaux du tram… nous nous devons de nous fédérer, de nous entraider, de dynamiser notre centre-ville…ne nous perdons pas en discussions vaines et inutiles, c’est tout à fait contre-productif… AGISSONS !